Parce que chaque être humain a sa propre histoire familiale. Il forme son identité à travers l’histoire de ses ancêtres. Accepter son appartenance n’est pas une évidence, à moins qu’on adopte une autre approche : la psychogénéalogie. Quels sont les objectifs de cette formation ? Comment l’apprendre ? C’est que nous allons répondre dans cet article.
Plan de l'article
Formation en psychogénéalogie : l’intérêt
La psychogénéalogie s’impose aujourd’hui comme une boussole précieuse pour tous ceux qui veulent comprendre le poids du passé familial. Loin des recettes toutes faites, cette discipline s’adresse à ceux qui cherchent à éclairer leurs propres choix à la lumière de leur histoire. Suivre une formation en psychogénéalogie, c’est choisir de :
- Reconnaître la place que l’on occupe dans une lignée, avec ses forces et ses blessures ;
- Mettre en perspective ses attitudes et réactions, parfois héritées sans même le savoir ;
- Identifier et déjouer les schémas familiaux qui empoisonnent ;
- Et bien d’autres apports selon le parcours de chacun.
Cette approche, popularisée par le travail du Dr Anne Ancelin Schützenberger, invite à revisiter le passé à travers les outils de la psychogénéalogie, notamment l’arbre généalogique. S’initier à cette discipline, c’est s’engager sur les traces de ce que l’on porte sans toujours le comprendre, et observer comment ce bagage transgénérationnel façonne notre présent. L’analyse répétée des parcours familiaux éclaire les cycles récurrents auxquels on se confronte, souvent malgré soi. Si vous souhaitez explorer ce chemin, découvrez les détails de cette formation psychogénéalogie à distance. Cette modalité donne la liberté d’avancer à son rythme, en profitant d’un accès illimité à une plateforme dédiée pour approfondir ses connaissances en toute autonomie.
Les avantages de cet apprentissage à distance
Se former à la psychogénéalogie, c’est ouvrir la porte à une compréhension plus fine de soi-même, mais aussi enrichir sa pratique professionnelle pour accompagner au mieux ses clients. Voici ce que permet concrètement cette démarche :
- Restaurer des liens transgénérationnels positifs et créer un génosociogramme pertinent ;
- Assimiler des bases théoriques pour interpréter arbres généalogiques et génosociogrammes ;
- Développer des techniques complémentaires comme la sophrologie ou la relaxation énergétique ;
- Explorer des sujets comme l’inconscient familial, l’identité héritée, les loyautés invisibles, la filiation ou le syndrome d’anniversaire.
À travers ce parcours, on s’autorise un regard lucide sur les blessures du passé, tout en apprenant à mettre à distance les traumatismes ancestraux. On comprend peu à peu comment s’opère la transmission de l’héritage familial, ce qui structure notre identité, et même la présence de certains « fantômes » dans notre arbre. Il suffit parfois d’un événement, un enfant confronté trop tôt à la perte, une branche familiale tenue secrète, pour que l’équilibre se fissure. Ces blessures, non traitées, peuvent engendrer chez l’enfant des difficultés d’apprentissage, des troubles psychiques ou physiques qui se réveillent à l’âge adulte. Prendre le temps de se former, c’est offrir la possibilité de transformer ces héritages en ressources plutôt qu’en fardeaux.
Des exemples de cas en psychogénéalogie
Dans la réalité, les histoires de famille sont rarement linéaires. On croise souvent, lors d’une consultation, des situations telles qu’un enfant né longtemps après la disparition de son père, le secret autour d’un enfant jamais nommé, des filiations tues, ou encore la présence pesante d’ancêtres dont le destin reste enfoui. La psychogénéalogie met en lumière ces zones d’ombre et propose des pistes concrètes pour les comprendre, les intégrer ou les dépasser, à partir d’analyses précises de la généalogie et de l’histoire de chacun.
Au final, la psychogénéalogie offre une voie d’exploration pour se libérer de certains blocages émotionnels ou relationnels hérités. En s’attaquant à la source, elle redonne de l’élan pour avancer, individuel ou familial, et laisse entrevoir d’autres possibles. Qui sait ce que nous réservons à ceux qui nous suivront, une fois ce travail amorcé ?

