Les méthodes pour arrêter de fumer qui ne fonctionnent pas vraiment

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Arrêter de fumer n’est pas une mince affaire. Il est encore plus difficile d’y arriver lorsque la méthode utilisée ne semble pas faire d’effet. De plus, de nombreuses informations polluent la toile et il est difficile de démêler le vrai du faux. Voici les méthodes pour arrêter de fumer qui ne fonctionnent pas vraiment.

Utiliser la cigarette électronique

Pour arrêter de fumer, de nombreuses personnes font recours aux cigarettes électroniques. Mais beaucoup ignorent que la cigarette électronique et le sevrage tabagique ne sont pas réellement efficaces pour stopper la consommation du tabac. En effet, une nouvelle étude à démontrer que ceux qui utilisent les e-cigarettes avec des substances nicotiniques pour arrêter de fumer ont eu moins de réussite que ceux qui utilisent d’autres méthodes comme se rendre vers des professionnelles de santé.

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De plus, il a été prouvé que pour de nombreux fumeurs, arrêter le tabac est très difficile. Il n’y a pas une réelle évolution sur le taux de réussite malgré la popularité des cigarettes électroniques. Il y a également un énorme risque de rechute lorsque vous passez de l’utilisation de la cigarette classique à celle électronique.

Le vapotage nuit également à la santé du fumeur. En effet, les poumons de tout organisme humain ne sont pas destinés à respirer des substances chauffées, mais de l’air naturel. Par ailleurs, la nicotine présente dans la cigarette électronique créera une dépendance chez le fumeur. Il sera vraiment compliqué pour eux de réduire les doses volontairement jusqu’à mettre fin à la consommation de tabac.

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La consommation de certains aliments

Consommer les fruits et légumes pour certains permet déjà l’arrêt de la consommation du tabac. Mais ce n’est pas réellement le cas. Les fruits et légumes peuvent aider après un traitement ou un sevrage de tabac. Les patients ont généralement l’envie de grignoter et pour ne pas se créer d’autres problèmes de santé, il leur est préconisé de plutôt consommer des pommes, des tomates, des bananes et des légumes. Ces aliments les aideront à lutter contre les symptômes du sevrage, mais ne pourront pas à eux seuls l’empêcher de fumer.

Faire recours à la phytothérapie

La phytothérapie est un moyen efficace pour guérir de plusieurs maladies. Nos grands-parents connaissaient au bout des doigts les vertus de nombreuses plantes. Mais il n’existe pas encore de plantes qui puissent permettre d’arrêter définitivement de fumer. Par contre après le sevrage, certaines plantes sont utiles pour ne pas faire de rechute. Par exemple, la valériane sous la forme d’une infusion donne un gout assez désagréable du tabac.

Elle permet également de lutter contre la fatigue et les troubles de sommeil et joue le même rôle que le millepertuis. De plus, les feuilles de verveines vont vous permettre de lutter contre le stress et l’anxiété causée par le sevrage. Par ailleurs les feuilles d’hysopes sont idéales pour nettoyer les poumons et régler les problèmes respiratoires occasionnés par le tabac. Si vous ressentez un vide dans l’action de garder une cigarette, utiliser un bâton de réglisse à la place.

La consommation de jus antitabac

Tout comme la consommation des fruits et légumes, les jus antitabac ne sont pas efficaces s’il n’y a pas un traitement au préalable. Ce n’est qu’après le sevrage et les traitements que ces jus peuvent aider à réduire les effets indésirables qui surviennent.

La méthode de la volonté seule

La méthode de la volonté seule est l’une des plus populaires pour arrêter de fumer. Elle consiste à faire preuve d’une grande force mentale et physique pour vaincre cette addiction. Cette méthode peut s’avérer inefficace chez certains fumeurs qui n’ont pas une forte volonté ou qui sont soumis à un stress important au quotidien.

Effectivement, il ne suffit pas seulement d’avoir une bonne dose de motivation et de détermination pour mettre fin à son addiction. Il est aussi nécessaire d’avoir des connaissances sur les mécanismes sous-jacents de la dépendance au tabac ainsi que sur les méthodes efficaces pour y mettre fin.

Beaucoup de personnes pensent qu’il suffit simplement d’arrêter du jour au lendemain sans avoir préalablement pris en compte tous ces éléments importants. La volonté seule peut conduire à un échec dans le sevrage tabagique si elle n’est pas accompagnée de démarches efficaces en termes pédagogiques et thérapeutiques.

Il existe plusieurs alternatives aux méthodes basées uniquement sur la volonté : les thérapies comportementales et cognitives (TCC), l’hypnose, la pharmacothérapie et bien d’autres encore. Chaque individu possède sa propre sensibilité face aux différentes approches. Il faut trouver celle qui lui correspond le mieux afin d’obtenir un taux plus élevé de résultats positifs lorsqu’il s’agit d’abandonner la fumée nocive du tabac.

Le sevrage tabagique nécessite une approche structurée et prenant en compte le profil de chaque fumeur. La méthode de la volonté seule ne saurait répondre à toutes les situations. Il est donc recommandé de faire appel à des professionnels pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et aboutir ainsi à une méthode efficace et durable pour arrêter définitivement de fumer.

La méthode du sevrage rapide

Une autre méthode souvent utilisée pour arrêter de fumer est la méthode du sevrage rapide. Elle consiste à arrêter de fumer brutalement, sans réduire progressivement sa consommation et en compensant les manques par des substituts nicotiniques.

Cette méthode peut sembler efficace sur le papier, mais elle comporte aussi son lot d’inconvénients. Elle peut être très difficile à suivre pour certain(e)s fumeurs/fumeuses qui ont un niveau élevé de dépendance au tabac. Effectivement, ils/elles peuvent ressentir une forte frustration liée aux symptômes de manque tels que l’anxiété, l’irritabilité ou encore la fatigue.

Cette méthode ne prend pas en compte les facteurs psychologiques et comportementaux associés à l’addiction au tabac. Le fait de soudainement couper avec une habitude ancrée depuis plusieurs années peut conduire certains individus à développer des compulsions ou des troubles du comportement alimentaire afin de combler le vide créé par l’arrêt brutal du tabagisme.

La méthode du sevrage rapide conduit souvent les personnes en cours d’abstinence à remplacer leur addiction au tabac par une dépendance aux produits nicotiniques substitutifs (patchs nicotine…) qu’ils considèrent comme inoffensifs alors qu’il faut prendre garde car ces derniers contiennent aussi leurs lots d’inconvénients, notamment lorsqu’on n’a pas un accompagnement médicalisé.

Pensez à bien vous rappeler que le processus de renoncement au tabac ne doit pas être pris à la légère. Il s’agit d’une décision personnelle importante qui nécessite une réflexion approfondie ainsi qu’une bonne dose de motivation et d’engagement personnel.

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